Login

Les semis de maïs patinent

Dans plusieurs zones, il faudra attendre le début du mois de juin pour finir les implantations de maïs sur des sols suffisamment ressuyés.

Avec une pluviométrie encore largement excédentaire, les semis de cultures de printemps ainsi que leur croissance ont souvent été retardés.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

Selon Céré’Obs, l’observatoire des céréales de FranceAgriMer publié le vendredi 24 mai 2024, 78 % des surfaces de maïs grain étaient semées au 20 mai 2024. Elles n’ont évolué que cinq points en une semaine, marquant ainsi un fort retard comparativement à l’an dernier (93 %), mais aussi par rapport à la moyenne des cinq années précédentes (96 %).

Plus précisément, les régions les plus avancées sont le Grand Est (94 %), l’Île-de-France (93 %) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (91 %). Celles qui accusent le plus de retard : les Pays de la Loire (61 %) et la Bretagne (64 %).

« Les conditions climatiques du printemps 2024 ont entravé les semis de maïs dans de nombreuses parcelles plus ou moins hydromorphes, appuie Arvalis. Avec les pluies qui persistent, l’accès aux champs reste compromis : il faudrait attendre jusqu’aux premiers jours de juin pour pouvoir semer sur sols ressuyés, selon les pronostics. » L’institut technique recommande de vérifier la précocité des variétés choisies et de la changer si c’est nécessaire.

Stades végétatifs en retard

Le stade de la levée passait, quant à lui, de 38 % à 58 % des surfaces de maïs contre 77 % en 2023 et 85 % pour la moyenne quinquennale. Le stade des 6-8 feuilles visibles a atteint 2 % au 20 mai, contre 11 % en 2023 et 17 % sur la moyenne de 2019 à 2023.

Les autres cultures également à la peine

« La météo enregistrée depuis le début de la période habituelle des semis de cultures de printemps se caractérise à la fois par les quantités de pluies enregistrées et le nombre de jours de pluie. Cette dernière perturbe fortement les travaux des semis en tournesol et soja », complète Terres Inovia dans le Sud-Ouest.

La pluie perturbe aussi d’autres cultures déjà implantées.

17 % des surfaces d’orge de printemps à épiaison

La proportion des surfaces d’orge de printemps dont les conditions de culture sont jugées bonnes à très bonnes, est quasiment stable en une semaine à 73 % (95 % en 2023). On note aussi qu’au 20 mai 2024, le stade de l’épiaison était atteint sur 17 % des surfaces, contre 20 % en 2023 et 23 % pour la moyenne des cinq dernières années.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement